(XVII-XIXème siècles. En granit)
Le pignon occidental percé d'un portail classique à fronton cintré et la tour à double galerie et à flèche qui le surmonte restent les seuls éléments de l'édifice du XVIIème siècle.
Deux inscriptions gravées sur le mur rappellent les dates de 1680 et de 1684.
L'église est reconstruite entre 1862 et 1864 d'après les plans de l'architecte Jules BOYER. Une inscription au chevet témoigne des travaux.
La nef à 6 travées avec bas-côtés est prolongée par un chœur profond à chevet polygonal. Un porche latéral s'ouvre au sud. Il est non voûté, et ne possède pas de bancs. Les porches en avancée servaient en effet souvent de lieu de réunion aux fabriciens. Quant au vaisseau de la nef ; il est lambrissé, et ses grandes arcades en tiers-point pénètrent directement dans les piliers octogonaux.
La stèle ( âge de fer, en granit ; H : 2,58m. d : 1,80m) effilée participe probablement d'un culte gaulois. Située derrière l'église, elle a été retrouvée couchée à l'époque 7 mètres plus loin.
Edifice de plan rectangulaire avec chevalet polygonal, porche latéral sud et crypte sous le chœur en raison de la dénivellation. C'est une reproduction du XIXème siècle, suivant une longue inscription (1838-1839). Au pignon Ouest, inscription ancienne, non déchiffrée.
Le mobilier : L'autel au tombeau galbé est surmonté d'un retable à deux niches encadrant une peinture sur toile, la Descente de Croix. Les statues sont en polychrome : Christ en croix, vierge à l'Enfant dite Notre dame de la Joie, saint Joseph, saint Mathurin, saint Fiacre, sainte Barbe avec son père s'apprêtant à la décapiter, fin XVIème siècle.
Sur le calvaire du Placitre : Christ et larrons taillés dans une seule pierre ; sur le croisillon, statues de saint Mathurin et de saint Yves, décapitées ; au revers, Pietà. Chapelle et abords : site inscrit
Edifice de plan rectangulaire du XVIIème siècle. Dans le fronton cintré de la porte Ouest, on lit l'inscription : "M : L : LE : MOAL/P : CHAPELAIN/F : LE LAY : ET : T : LE : BRVN : F : 1660".
Sur le clocheton, armoiries sous un dais. Sacristie au flanc Nord du chœur. Charpente avec entraits, sans lambris.
Le mobilier : le rétable à 4 niches qui encadre la fenêtre d'axe gothique porte l'inscription : "F : F : P : M. LE BAIL RECTEUR./H : JAOUENNET.F : 1819./J : RINQUIN PINXIT." L'autel en pierre n'a gardé, de ses boiseries, que les gradins et le tabernacle.
Chancel avec deux autels à offrandes et deux niches, banc à dossier à balustres contre le chancel, côté intérieur.
Statues en bois polychrome : Christ en croix (chancel), saint Jean Baptiste, Notre Seigneur Bénissant, saint Salomon, Age musicien, saint Eloi, sainte Barbe et un Dieu le Père (ces trois derniers volées). Calvaire du placitre : statues géminées sur le croisillon, Vierge à l'Enfant au revers du Crucifix. Chapelle et abords, site inscrit.
Longue construction de plan rectangulaire, du XVIIème siècle ; elle a gardé, sur la longère sud, une fenêtre à réseau flamboyant.
Le mobilier : Chancel avec claire-voie à fuseaux tournés, surmonté d'un Christ en croix. Statues anciennes en bois polychrome : Christ en croix (chancel), saint Maudez, saint Gouesnou. Dans le placitre, croix de granit, mutilée et fontaine à édicule du XVIIème siècle, remaniée.
Un haut lieu de la culture bretonne underground. Un dragon tenant une chope accroche sa carcasse de fer à la terne façade d'une maison : Il signale c'est l'entrée du bar Ty Elise, qui fait vivre depuis près de vingt ans Byn le Gallois.
Un bar sans nul autre pareil, connu dans le monde entier alors qu'il est sans doute l'un des plus petits de Bretagne, et sans doute le plus ancien. Vous pourrez découvrir les bières d'An Alarc'h, les déguster ainsi que quelques-uns autres dont la Coreff admirablement servie.
Le sol de l'endroit est de terre battue, le comptoir remonte à mathusalem, et le téléphone qui est accroché au mur date au moins de Graham Bell. Quant aux murs, les strates de cartes postales et d'affiches qui les recouvrent passionneraient un ethnologue, voire un archéologue. Mais quand Byn, le patron, est en verve, l'endroit est unique au monde par l'ambiance qui y règne, où tout le monde se sent très vite complice. Car, quand on connaît ty Elise, on se sent déjà un peu breton.
4 éoliennes ont été mises en service en 2018 à Plouyé. (renouvellement du parc mis en place en 2002). L’implantation des éoliennes est déterminée par la morphologie paysagère en respectant une distance d’éloignement d’au moins 500m des habitations et en prenant compte de la direction du vent, les servitudes techniques et les données environnementales du site.
Toutes les éoliennes qui composent le parc sont d’un gabarit identique (98m de mât et 41 m de pales, soit 139m au bout de pales).